Historique
En France, la survenue de plusieurs épidémies d’origine hydrique, dont celle de Divonnes les bains (800 cas estimés) a motivé la création en 2006 d’un Réseau national de surveillance de la cryptosporidiose, le réseau Cryptoanofel et dont l’activité a été décrite dans des rapports annuels à l’InVS. Ce réseau est coordonné par le laboratoire du CHU de Rouen depuis 2012. Depuis la création de ce réseau, la détection de cette parasitose a pu être significativement améliorée avec la mise en place d’une déclaration en ligne à la fin de l’année 2014.
Le CNR-Laboratoire expert cryptosporidioses a été désigné en 2017 dans le but d’identifier et de caractériser les souches adressées par les laboratoires de biologie médicale correspondants, de contribuer à l’évaluation et à la diffusion de techniques diagnostiques, d’apporter son expertise pour le diagnostic moléculaire, de développer un réseau de laboratoires déclarants, et d’alerter les autorités sanitaires en cas d’épidémies. En 2017, à la demande de santé publique France, une coopération effective depuis janvier 2018 a été établie avec le laboratoire collaborateur du CHU de Dijon qui reçoit les isolats de Cryptosporidium de la moitié Sud de la France.